"Insoumis" et vaccinés ? Quid de l'"insoumission" face à l'injonction vaccinale ?





   "Majeurs et vaccinés", disait-on fièrement autrefois, à l'ère lointaine des vrais vaccins efficaces... Aujourd'hui, difficile de garder la même tonalité, avec des Pfizer et Moderna dont on se demande lequel est la Peste et lequel le Choléra !?.. Si bien que beaucoup d'entre nous, qui n'auraient sans doute pas hésité à se faire vacciner avec des substances dument éprouvées et à virus inactivé, refusent à ce jour de servir de cobayes d'une industrie pharmaceutique plus empressée de monnayer ses substances et d'empocher les dividendes que d'en établir la peu probable innocuité... Et de se faire traiter d'"antivax" et de subir les anathèmes des moutons qui bêlent au diapason des médias aux ordres et des élèves du premier rang, le petit doigt sur la couture du pantalon... Si ceux qui sont aux commandes de l'Etat étaient moins "intéressés" aux bénéfices des laboratoires et firmes précités, ils accepteraient les vaccinations par Sinopharm, Sputnik et bientôt sans doute Valneva, ce qui règlerait probablement la question du seuil de vaccinations suffisant pour la gestion de la pandémie...

      D'ailleurs, la vaccination relève de la libre disposition de sa propre personne et ne saurait être imposée à quiconque, chacun choisissant en conscience de franchir ou non le pas. C'est ce que dirent nos élus, dans les premiers temps où la question se posa. Depuis, nous les voyons sur les plateaux "télé", tout heureux de claironner qu'ils sont vaccinés, pfizerisés, modernisés, astra-zenecisés et conseillant à leurs concitoyens de le faire... Pourtant, nous les avions bien entendus exprimer leurs sérieux doutes, voire proclamer (cf https://www.huffingtonpost.fr/entry/vaccins-jean-luc-melenchon-cumule-les-approximations_fr_6005743fc5b62c0057bec690) qu'ils refuseraient "le machin Pfizer" (sic). Las, les enjeux électoraux des futures présidentielles, sans doute, la volonté de ne pas braquer la majorité ovine et silencieuse, peut-être, ont eu raison de ces professions de foi et de leur "insoumission" envers les vaccins ARN expérimentaux... Le profil de premier de la classe a remplacé vit fait bien fait, mais pas ni vu ni connu, celui de rebelle rétif... Un re-make, en quelque sorte, du "Paris vaut bien une messe" du bon vieil Henry de Navarre, un "L'Elysée vaut bien un vaccin", quoi ... Pas sûr du tout que le choix soit judicieux... La question se pose alors, pour la base, moins superficielle qu'il n'y paraît: peut-on se prétendre ou s'intituler "insoumis" et obéir à l'injonction vaccinale alors même que ses bénéfices et son innocuité demandent à être établis ? A l'instar de la formule du siècle défunt, "majeur et vacciné", peut-on se revendiquer "insoumis et vacciné" sans encourir quelques sourires entendus, pour le moins ??



    Depuis cet été, le pass sanitaire a été imposé par une assemblée majoritairement acquise à l'apprenti sorcier qui fait office de président d'une république de moins en moins conforme à son éthique démocratique et qui bafoue allègrement les trois mots fétiches de sa devise: LIberté - Egalité - Fraternité... Nos élus ont vaillamment mais vainement lutté contre cette mesure liberticide et qui scinde la société française en deux camps, comme aux temps les plus obscurs de notre Histoire, les "bons" et les "mauvais" citoyens, selon le voeu même du Chef de l'Etat, reprenant peu ou prou une démarcation funeste jadis initiée par un non moins funeste maréchal... Depuis, le peuple de France, vacciné ou non, n'en finit pas de marcher et de protester contre cette mesure inique et qui stigmatise particulièrement les soignants, qui sont au front depuis deux ans déjà contre la Covid... Pourtant, nous savons aujourd'hui qu'un vacciné contamine autant voire davantage qu'un non-vacciné, et que les seules protections vraiment fiables et probantes contre la transmission du virus relève de l'application stricte des gestes-barrières... Les manifestations s'enchaînent, mais sans union, certains - et il en est parmi nos rangs... - quittant le cortège le nez pincé dès qu'y figure une sensibilité politique ou un slogan un peu moins lisse que la normale... Autant dire qu'à la base, on ne sent pas beaucoup de conviction, ni de soutien de la part de ceux qui devraient tempêter et fulminer contre le traitement infligé à feue la belle démocratie française ! Il est d'ailleurs patent de constater à quel point son aura de "Liberté" a pâli et terni aux quatre coins du monde...

     


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