Fricassée d'automne...




     Depuis le 17 octobre 2020, 20 millions de français sont soumis au régime du couvre-feu... Autant qu'il m'en souvienne, une telle mesure n'avait plus été décrétée pour les citoyens français depuis la crise de l'"Algérie française", à Alger en 1961, et si l'on remonte plus avant, depuis la seconde guerre mondiale... Des mesures partielles avaient été décrétées en 2005, pour les mineurs de moins de 13 ans, durant les émeutes des banlieues (cf l'article du Monde ci-dessous pour de plus complètes informations).

https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/10/15/guerre-d-algerie-emeutes-de-2005-crise-sanitaire-le-couvre-feu-a-emaille-les-periodes-chahutees_6056180_823448.html#:~:text=Durant%20la%20guerre%20d'Alg%C3%A9rie,de%20la%20guerre%20d'Alg%C3%A9rie.

     A quoi devons-nous ces mesures coercitives et liberticides ? A une soi-disant "seconde vague" du coronavirus, selon les autorités décisionnaires... Les médias endormeurs et moralisateurs ont entonné le refrain gaillardement, d'autant plus guillerets qu'ils se savent les auxiliaires indispensables à cette opération de mainmise sur un grand nombre de citoyens, qui, en dehors des heures de travail, ne pourront plus se cultiver au théâtre, échanger autour de quelques verres entre amis, pratiquer les activités de la vie majuscule. Autant dire qu'ils seront branchés à la perfusion d'opium de bas étage des chaines télévisées, et de leurs bréviaires ressassés en boucle ou de leurs bluettes lénifiantes et infantilisantes. L'opération de substitution a d'ailleurs été récupérée par France TV et le service audiovisuel public, avec le spot publicitaire "France TV, chaque soir un film"...  La complicité de ces médias avec le pouvoir et leur subordination sont d'ailleurs patentes sur la page référencée ci-dessous:

https://www.francetelevisions.fr/et-vous/notre-tele/a-ne-pas-manquer/itw-demmanuel-macron-3883

       Bref, l'opération "seconde vague" est "en marche", savamment orchestrée avec tambours et trompettes ! Or, la formule elle-même pose problème... Nous savons à quel point les décomptes sont différents de ceux enregistrés lors de la première et véritable vague... Les chiffres sont manipulés de façon à produire des statistiques alarmantes pour impressionner le grand public. Ainsi, le décès d'une personne atteinte d'une grave maladie, entre autres souffrant d'un cancer, d'une maladie cardiaque ou respiratoire autre que le Covid, mais en présentant des traces, sera imputé au Covid même si celui-ci n'a pas eu en réalité d'incidence fatale sur son cas... Les positivités sans déclenchement de la maladie - qui sont des "faux cas" - sont également comptabilisées pour gonfler le nombre des "malades". Les professeurs Perronne et Toussaint se sont nettement exprimés sur cette question et ont démontré la supercherie et la fausseté des allégations gouvernementales, comme le montrent les interventions enregistrées ci-dessous:



L'intervention du professeur Perronne sur Sud-Radio le 15 octobre 2020.

A noter que suite à cette intervention, le professeur Perronne a été sanctionné et démis des fonctions qui étaient les siennes comme vice-président de la fédération de lutte contre la maladie de Lyme et de président du conseil scientifique.  cf  https://www.leparisien.fr/societe/covid-19-le-professeur-perronne-ecarte-par-la-federation-sur-la-maladie-de-lyme-20-10-2020-8404070.php
Guy Béart l'a chanté, "le premier qui dit la vérité...". La sincérité et le droit à la liberté d'opinion ne pèsent pas lourd dans la balance des médecins bigots du régime et de leurs intérêts...


L'intervention du professeur Toussaint sur Sud-Radio le 11 octobre 2020.



L'intervention du professeur Toussaint sur Sud-Radio le 15 octobre 2020.


    Les chiffres du décompte de cas par le Worldometers précisent d'ailleurs que les cas actuels de patients infectés ne sont pas des cas lourds: "758,861 Currently Infected Patients
757,061 (100%) in Mild Condition". cf la référence mise à jour en temps réel: https://www.worldometers.info/coronavirus/country/france/

        Par ailleurs, il est établi que la progression actuelle réelle de l'épidémie, en nombre et en virulence, est de 30% inférieure à celle du début du printemps. Un article signé Denis Garnier, publié sur Mediapart le 23 octobre enfonce encore le clou avec une belle et louable précision: https://blogs.mediapart.fr/edition/le-travail-en-question/article/231020/en-marche-vers-la-dictature-sanitaire

        Pendant ce temps, malheureusement, des émissions du service public, pour la nommer, "Le Magazine de la santé" par exemple sur la Cinq, dont les présentateurs sentencieux et moralisateurs comme des bigots confits officient dans la religion de Saint-Véran, ne ratent pas la moindre occasion, directe ou indirecte, de critiquer, sans réplique possible de leur part, ces médecins courageux qui osent clamer la vérité et refusent de bêler à l'unisson du troupeau...

     Pas la peine de poursuivre beaucoup plus loin tant ces éléments sont probants et éloquents pour établir la manipulation majuscule à laquelle nous assistons, manipulation renforcée par le sondage bidon prétendant que l'opinion française approuve ce couvre-feu à 62 %... Nous sommes à l'ère du mensonge et la République n'est pas "en marche" mais en grand danger, tant les libertés élémentaires de l'esprit républicain sont entravées ou menacées: liberté d'agir et d'entreprendre (le cas des restaurateurs et des métiers du spectacle est criant !), liberté de mouvement, liberté de manifester entre autres ! Il ne faut pas être grand clerc pour entrevoir ce qui arrange le gouvernement de pieds nickelés qui dirige le pays dans cette mise en oeuvre de la dictature sanitaire qu'il a mise en place à son plus grand bénéfice... Il expérimente à grande échelle la mise en veilleuse des citoyens, l'anesthésie générale pour le troupeau d'électeurs qui moutonnent... Il s'évite ainsi - ou s'atténue -  le risque d'un automne tumultueux et la renaissance du mouvement des gilets jaunes...  En revanche, il n'est pas à l'abri d'une révolte des restaurateurs et du monde du spectacle, voire, si les citoyens réalisent à quel point ils sont bernés et manipulés, d'une immense et dévastatrice colère qui l'emporterait bien plus sûrement que cette prétendue deuxième vague du coronavirus...

        Peut-on raisonnablement prendre à ce point les gens pour ce qu'ils ne sont pas, à savoir, des naïfs et des oiseaux sans cervelle ? Leur faire accroire que le coronavirus est un trublion noctambule, qui hante nos villes de 22 heures à 6 heures du matin, tel un vampire de la plus draculesque tradition, et qui s'évanouit le jour venu pour laisser les braves travailleurs s'entasser dans les métros et autre RER pour vaquer au moindre risque à leurs tâches, sans désemparer ? Qui va raisonnablement croire un tel bobard ? Et pourtant, c'est à cela que revient la mesure décrétée le 17 octobre dernier... Décidément, le ridicule ne tue pas, sinon, le pays serait depuis bien longtemps en deuil national prolongé !

      Au bout du compte, tous ces ingrédients réunis nous composent une copieuse fricassée d'automne, mélange sans doute peu digeste mais riche en enseignements, nous, citoyennes et citoyens pour qui les fricassées de museau sont désormais strictement réglementées ou interdites...

          


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