Perseverare diabolicum...



    Comme l'énonce l'antique et célèbre célèbre formule, "errare humanum est"... ("se tromper est humain") A ce titre, ceux qui commettent des erreurs ont droit à une relative indulgence, c'est bien connu. En revanche, l'adage se poursuit par les mots suivants: "...sed perseverare diabolicum." ("mais persévérer dans l'erreur est diabolique."). L'énorme plantage de la Macronie tout entière durant la crise du Covid n'a semble-t-il inspiré à ces esprits errants ni l'indispensable lucidité, ni la non moins nécessaire et essentielle humilité, si l'on en juge par le récent décret du ministre de la santé,  Olivier Véran, qui met à mal la liberté de prescrire en décrétant l'interdiction de l'hydroxychloroquine pour traiter le coronavirus... 


   Non seulement il feint d'y accorder foi, mais il instrumentalise une enquête abominablement biaisée du Lancet, revue britannique où peut se lire le pire - en l'occurrence ! - et parfois, mais il faut vraiment trier... - le meilleur, les britanniques ne s'étant pas en l'occurrence montrés très brillants non plus, point commun qui a du rapprocher le ministre des auteurs de ladite étude, dans cette lutte médicale contre le Covid... Mais pis encore, il endosse le costume, lui qui s'est montré si peu cohérent et si peu pertinent dans ses décisions et mesures durant la crise, - ce qui ne l'y autorise donc pas ! - d'ayatollah, de pontife, la bouche fleurie d'anathèmes... Ah bien sûr, il a du faire de nombreux heureux parmi les petits médecins de cour, le stéthoscope toujours collé aux plastrons de l'Elysée et Matignon, parmi les médicastres médiatiques (il faudrait écrire "média-toc" !) qui n'ont eu de cesse de lécher les bottines du pouvoir pour en sauvegarder, contre vents parfois bien nauséabonds et marées non moins malodorantes, le lustre fort peu ragoûtant... Mais que voulez-vous, c'est le rite, comme avant-hier à Versailles, sans jamais cesser de s'extasier, on cachait crasse et sanies en vaporisant du parfum... Il a du également rassurer les grandes firmes pharmaceutiques et les lobbys des labos, en remettant une pièce dans la machine à vaccins, alors qu'il est avéré que le vaccin une fois découvert - si jamais c'est le cas un jour... - le virus aura muté et y sera insensible... Mais les labos auront commercialisé et monnayé leurs onéreux et tardifs résultats de recherches, sans doute encore relayés à grands effets de trompettes par des Lancet et autres chroniques mercenaires du même acabit, et l'argent abondera de nouveau dans ce merveilleux univers conçu, avec premier objectif non de guérir, mais de faire de la tune, toujours plus de tune !

             Deux documents video intéressants permettent de se faire une bonne idée de ce que révèlent et recèlent ces manigances du pouvoir et des grandes sociétés laborantino-médicales: tout d'abord la défense présentée par le docteur Raoult lors d'un entretien avec André Bercoff, encore plus pertinent que celui de la veille avec un Pujadas trop cantonné dans son registre de journaliste de parti-pris, ensuite, la prise de parole - ou plutôt le "coup de gueule" - de Michel Debray, très percutant, deux documents que nous nous honorons de vous soumettre:







        Décidément, ce que nous inspirent les soubresauts et foucades de ce pouvoir à l'agonie, ce n'est même pas de la compassion ou de la pitié, sentiments douteux, qui induisent une part de compréhension des sujets concernés, et partant, de peine à leur égard...  Non, ce qu'ils nous inspirent, ce ne saurait être que du dégoût, fruit d'une totale incompréhension et réprobation des actes et des motifs qui les inspirent, qu'on ne peut imputer qu'à l'incompétence, aux intérêts ou à la vengeance personnels, voire, plus grave, à la corruption. "Nul n'est prophète en son pays" lit-on à propos du Christ dans les évangiles de Luc et Matthieu... Là encore, l'adage convient parfaitement à la situation, avec ce sentiment que les médecins et chercheurs qui se sont vraiment battus pour guérir les malades  et venir à bout du virus n'ont jamais été réellement soutenus - très doux euphémisme ! -  par le gouvernement ni l'Etat français, égarés dans les corridors tortueux et glauques de l'impéritie et de l'incompétence, de la fatuité et de la cuistrerie. Le Professeur Raoult a eu le 26 mai la référence la plus juste qui soit en citant la cour de Versailles au XVIII° siècle, dépeinte par le Duc de Saint-Simon... Un pouvoir et une pseudo-élite décadents, auto-satisfaits, qui s'auto-détruisent dans la plus abjecte aberration, non sans, hélas, parachever la destruction des trois mots-devises de notre pays: recueillons-nous, compagnons et rendons hommage à feue Liberté, feue Egalité, feue Fraternité... autres victimes non répertoriées du coronavirus.

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