C'est Marianne qu'ils bâillonnent !

    Vent debout contre les volontés du gouvernement, quasiment toutes les corporations du peuple de France ! Les avocats, les médecins, infirmiers et professions de santé, les enseignants, les ouvriers, les agriculteurs et on ne les citera pas toutes ! Rarement, voire jamais, nous n'avons constaté une telle unanimité dans la réprobation et le rejet d'une politique, qui trouve sa confluence dans la fameuse et sinistre réforme des retraites et le passage en force initié, un samedi en fin d'après-midi, par le ci-devant Philippe.


   Comment un gouvernement peut-il être à ce point sourd aux refus catégoriques des électeurs et citoyens ? Comment peut-il être aussi aveugle et ignorer les manifestations  qui se lèvent spontanément de toutes parts ? Comment peut-il persévérer dans une politique totalement suicidaire ? Au point de bafouer les fondamentaux de la démocratie en refusant le débat et en usant de l'article 49-3 à la hussarde ? Semblable aveuglement nous renvoie à l'incrédulité et au sentiment d'impunité manifestés en 1789 par Louis XVI et la noblesse face aux furieux remous du Peuple révolté. L'Histoire retient qu'ils ont finalement tout perdu à ignorer cette expression de la colère populaire...




    Hélas, par l'utilisation de ce 49-3 excessivement cynique, instillé au moment précis où l'épidémie du coronavirus pourrait providentiellement permettre à l'Etat de limiter, au prétexte sanitaire, les velléités de manifestations et regroupements populaires, en un mot les libertés d'expression et de protestation, c'est bel et bien Marianne que Philippe et Macron bâillonnent et étranglent sans vergogne, au mépris de la République Française et du principe de démocratie, au mépris du Peuple et même de leurs propres électeurs... Si crime il y a, en cela, contre la démocratie, ce crime est bel et bien prémédité, avec la plus grande perfidie... 





   Beaucoup l'ont déjà écrit, lors des répressions policières perpétrées avec si peu de retenue et de discernement, face aux manifestations de gilets jaunes, nous sommes confrontés en fait à une dictature qui ne dit pas son nom et avance masquée, qui a décidé, après avoir fait consciencieusement semblant avec le grotesque et ubuesque "grand débat", de jeter une bonne fois pour toutes la démocratie aux orties et de mépriser définitivement le Peuple de France... Un calcul et un pari aussi machiavélique qu'insensé ! Inutile d'écrire qu'en son nom, nous ne laisserons pas faire !!!

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