Vers une manichéisation radicale de notre société.
C'est peu de dire que notre société est en voie de manichéisation... Pourtant, les grandes idéologies ont été laminées, érodées, vaporisées par la soupe médiatique au service des piliers de la finance et de la grande consommation. C'est que la fracture se crée désormais non plus par rapport à des labels "droite" ou "gauche", mais bien davantage à partir du niveau social, du niveau de conscience, et du tempérament, altruiste ou égoïste. Si nous voulions simplifier un peu l'approche, nous dirions qu'il existe deux types d'idéaux radicalement opposés et contradictoires: la réussite individuelle selon les mécanismes du système capitaliste et néo-libéral (à noter que le néo-libéralisme n'a plus rien de commun, sinon la terminologie, avec le libéralisme libérateur des penseurs du XVIII ° siècle), donc ceux qui choisissent d'accepter le modèle de leur réussite promouvant celle des tentaculaires groupes industriels, commerciaux, économiques et financiers, même si ces réussites ne prennent aucunement en compte la dimension cruciale de l'Humain, assujettissent les individus à un moule quasi unique, peu respectueux des singularités et menacent à la fois le salut et l'existence d'autres citoyens, voire compromettent les valeurs fondamentales de cette société, "monde plus inhumain qu'il ne fut dans aucun siècle" , pour citer le poète Jacques Bertin. L'autre voie est celle de la conscience de la nécessité d'ériger et d'entretenir un modèle qui permette la subsistance et la protection de la plus grande majorité possible de citoyens, dans le respect d'une équité sociale scrupuleuse, d'une préservation des valeurs et principes humanistes, soucieux du respect des différences, attentifs à la pluralité des choix de vie et des sensibilités. En clair, c'est l'irréductible fracture entre le modèle de société néo-capitaliste imposé par Macron et sa clique, que je préfère ne pas qualifier tant ils me révulsent, soucieux d'entretenir un foyer économique qui broie les êtres humains, particulièrement les pauvres et les plus démunis, les retraités, les demandeurs d'emploi et s'empresse de voler au secours des puissants et des fortunés et le modèle humaniste, écologiste et anti-libéral que l'on retrouve dans l'esprit du mouvement de la France insoumise ou encore de ceux qui résistent avec les moyens du bord contre les diktats d'une société finalement peu démocratique dans son fonctionnement, les zadistes de Notre-Dame des Landes en étant une parfaite et exemplaire illustration. Mais nous pouvons aussi associer à cette seconde voie tous ceux, syndicalistes, grévistes, manifestants, blogueurs, étudiants refusant le couperet d'une sélection aussi aveugle qu'inique, qui luttent pour préserver le modèle social français et défendre la mise à mal des services publics, o combien précieux pour les citoyens que sont le secteur hospitalier, la fonction publique, la SNCF, bref, tout ce que l'actuel gouvernement rêverait de voir privatisé selon le néfaste modèle anglo-saxon.
Les citoyens peuvent-ils encore demeurer spectateurs hésitants ou indifférents face à une telle faille qui croît de jour en jour ? Non, l'heure du choix est venue et à nos yeux, ce choix n'est guère douteux ni difficile. Tout citoyen qui se veut "humain" doit opter pour le modèle humaniste et rallier l'un de ces mouvements qui luttent et résiste de toutes leurs forces contre l'arbitraire d'un pouvoir qui usurpe l'appellation de démocratie et englue peu à peu les citoyens anesthésiés dans une "démocrature", dictature d'un affairisme et d'un capitalisme qui masque bien mal ses visées et son emprise totalitaire sous les grimaces de l'apprenti tyran que les médias voudraient vendre à leur public de crédules pour de la séduction et de la courtoisie, mais qui ne sont rien autre en fait que du pur cynisme et de l(abjecte hypocrisie. Un seul mot d'ordre, citoyens: Résistance et debout contre l'état anti-humaniste !
Ajoutons que les électeurs ayant voté Macron par défaut au second tour ne doivent pas se sentir captifs ou prisonniers de leur vote ! La vraie démocratie, c'est un peu comme cette émission très populaire diffusée sur les ondes durant les années 60 à 80 et qui s'appelait "Stop ou Encore". a partir du moment où le programme ne convenait plus, l'auditeur pouvait voter pour le faire cesser. Il n'y a pas de raison que l'élu qui n'écoute pas le peuple échappe à cette règle. Or, comme le déclarait récemment Emmanuel Todd, il n'écoute plus ni ne regarde plus Macron, qui lui est devenu insignifiant: pour lui, "celui qui se dit président" ne prend pas soin de tout son peuple, bien plus occupé à "passer à la télé". Pire, il ne fait que "mettre à mal les petis privilèges des petites gens pour mieux préserver voire accroître les imenses privilèges des nantis et des grands possédants." Gageons que cela n'a que trop duré et que le peuple a le droit d'y mettre un terme !
Ajoutons que les électeurs ayant voté Macron par défaut au second tour ne doivent pas se sentir captifs ou prisonniers de leur vote ! La vraie démocratie, c'est un peu comme cette émission très populaire diffusée sur les ondes durant les années 60 à 80 et qui s'appelait "Stop ou Encore". a partir du moment où le programme ne convenait plus, l'auditeur pouvait voter pour le faire cesser. Il n'y a pas de raison que l'élu qui n'écoute pas le peuple échappe à cette règle. Or, comme le déclarait récemment Emmanuel Todd, il n'écoute plus ni ne regarde plus Macron, qui lui est devenu insignifiant: pour lui, "celui qui se dit président" ne prend pas soin de tout son peuple, bien plus occupé à "passer à la télé". Pire, il ne fait que "mettre à mal les petis privilèges des petites gens pour mieux préserver voire accroître les imenses privilèges des nantis et des grands possédants." Gageons que cela n'a que trop duré et que le peuple a le droit d'y mettre un terme !
Damien SAEZ - L’Humaniste
Quelles que soient les larmes à nos yeux
Quels que soient nos cœurs déchirés
Quels que soient les sanglots de ceux
Que le chagrin a emporté
Quel que soit l’autre qui vous tue
Quel que soit celui qui vous hait
Quelles que soient les journées cimetières
Qu’ils voudraient bien nous infliger
Quels que soient les pleurs de la terre
Quels que soient les chants du progrès
Quels que soient les poings qui se lèvent
Qui savent plus pour qui se lever
Quels que soient les peuples imbéciles
Quels que soient les collaborants
Quelles que soient leurs guerres inutiles
Quels que soient les gouvernements
Puisqu’ils ne parlent pas pour nous
Qu’ils ne parlent que pour l’argent
Quel que soit le ventre arraché
De la mère qui perd son enfant
Quels que soient nos yeux fatigués
Des pluies qui virent à l’ouragan
Quels que soient les champs des possibles
Qui virent aux chants des enterrements
Quel que soit le monde qui crie
Oui de tous bords tous horizons
Quel que soit le chant des folies
Des peuples perdant la raison
Quelles que soient nos démocraties
Qui virent à la prostitution
Quels que soient les livres au bûcher
Nous en écrirons par milliers
Quelle que soit l’horreur incarnée
Quels que soient nos cœurs déchirés
Quels que soient les sanglots de ceux
Que le chagrin a emporté
Quel que soit l’autre qui vous tue
Quel que soit celui qui vous hait
Quelles que soient les journées cimetières
Qu’ils voudraient bien nous infliger
Quels que soient les pleurs de la terre
Quels que soient les chants du progrès
Quels que soient les poings qui se lèvent
Qui savent plus pour qui se lever
Quels que soient les peuples imbéciles
Quels que soient les collaborants
Quelles que soient leurs guerres inutiles
Quels que soient les gouvernements
Puisqu’ils ne parlent pas pour nous
Qu’ils ne parlent que pour l’argent
Quel que soit le ventre arraché
De la mère qui perd son enfant
Quels que soient nos yeux fatigués
Des pluies qui virent à l’ouragan
Quels que soient les champs des possibles
Qui virent aux chants des enterrements
Quel que soit le monde qui crie
Oui de tous bords tous horizons
Quel que soit le chant des folies
Des peuples perdant la raison
Quelles que soient nos démocraties
Qui virent à la prostitution
Quels que soient les livres au bûcher
Nous en écrirons par milliers
Quelle que soit l’horreur incarnée
Des progrès de l’humanité
Quels que soient les gouvernements
Qui font nos pays illettrés
Je resterai cet humaniste
Qui croit que nous sommes tous égaux
Tous égaux devant l’injustice
Tous égaux face à nos sanglots
Je resterai de ceux qui luttent
Toujours pour cet humain qui croit
Qu’il vaut mieux tendre l’autre joue
Qu’il vaut mieux s’offrir bras ouverts
À celui qui vous met en joue
Pour vous faire fermer vos paupières
Qu’il vaut mieux donner son amour
Oui je crois que faire des prières
Qu’ils jettent leurs pierres vers les cieux
Mais qu’ils se gardent de revenir
Toujours pour abîmer les yeux
De ces gens qui feront des sourires
Quelles que soient les guerres des bons dieux
Oui quels que soient les chants du pire
Quels que soient les murs qu’on construit
Quels que soient les drapeaux des nations
Quels que soient les peuples qui prient
Pour des bons dieux ou du pognon
Quels que soient de tous les pouvoirs
Les fascismes de l’oppression
Ami, n’aie pas peur de mourir
Pour des idées pour le combat
Celui qu’on fait par les sourires
Qui disent à son frère ici-bas
Qu’il n’ait rien de plus beau qu’aimer
L’autre bien plus qu’on s’aime soi
Qu’il n’est rien de plus beau qu’aimer
L’autre bien plus qu’on s’aime soi.
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