Antidote
Quand tout
part à vau l’eau, quand les temps sont difficiles, le citoyen a besoin
d’antidotes pour éviter de se laisser piéger, ou de baisser les bras et de
murmurer comme certains : « A quoi bon ?.... »
Le président
.On.on (vous compléterez aisément la lettre manquante) fait le beau dans les
médias, gravure de mode pour Vogue, coqueluche des ados impubères... Il
récupère le moindre événement pour s’exposer médiatiquement, sans se soucier qu’il
en pollue l’esprit et la dignité par son impudique omniprésence.
Pendant ce
temps-là, les élus d’En Marche, qui devrait se rebaptiser « En
panne », étalent leur incapacité, leur nullité à l’Assemblée Nationale,
ramassis d’élus indignes d’une telle représentation. Oui-Oui à l’Elysée et le
fan-club de Casimir majoritaire à l’Assemblée... Notre pays est décidément mal
barré : cap droit sur les dérives les plus néfastes au peuple et aux classes
moyennes...
Et les
ministres qui trempent et baignent dans des affaires, ça doit rappeler
certaines choses, non ? Quoi de changé avec ce gouvernement, sinon
l’accentuation de l’incapacité à administrer notre pays ? Sinon
l’indignité d’une gouvernance totalement improvisée ?
Frères et sœurs
de combat, voici venir les temps désespérants, exaspérants, les temps de l’oppression
exercée par les nantis et les fidèles du CAC 40, le temps des lèche-culs qui
proposent de supprimer la cinquième semaine de congés payés, l’ère des
béni-oui-oui de service qui tiennent leurs discours aérophagiques, bulles qui
éclatent de ridicule, à peine écloses de leur bouche molle et veule.
Je vous
propose un antidote, qui fait du bien par ces temps de misère sociale et politique,
la chanson de Damien Saez, L’Humaniste,
à écouter quand le moral vacille !
L’Humaniste
Quelles que soient les larmes à nos yeux
Quels que soient nos cœurs déchirés
Quels que soient les sanglots de ceux
Que le chagrin a emporté
Quel que soit l’autre qui vous tue
Quel que soit celui qui vous hait
Quelles que soient les journées cimetières
Qu’ils voudraient bien nous infliger
Quels que soient les pleurs de la terre
Quels que soient les chants du progrès
Quels que soient les poings qui se lèvent
Qui savent plus pour qui se lever
Quels que soient les peuples imbéciles
Quels que soient les collaborants
Quelles que soient leurs guerres inutiles
Quels que soient les gouvernements
Puisqu’ils ne parlent pas pour nous
Qu’ils ne parlent que pour l’argent
Quel que soit le ventre arraché
De la mère qui perd son enfant
Quels que soient nos yeux fatigués
Des pluies qui virent à l’ouragan
Quels que soient les champs des possibles
Qui virent aux chants des enterrements
Quel que soit le monde qui crie
Oui de tous bords tous horizons
Quel que soit le chant des folies
Des peuples perdant la raison
Quelles que soient nos démocraties
Qui virent à la prostitution
Quels que soient les livres au bûcher
Nous en écrirons par milliers
Quelle que soit l’horreur incarnée
Quels que soient nos cœurs déchirés
Quels que soient les sanglots de ceux
Que le chagrin a emporté
Quel que soit l’autre qui vous tue
Quel que soit celui qui vous hait
Quelles que soient les journées cimetières
Qu’ils voudraient bien nous infliger
Quels que soient les pleurs de la terre
Quels que soient les chants du progrès
Quels que soient les poings qui se lèvent
Qui savent plus pour qui se lever
Quels que soient les peuples imbéciles
Quels que soient les collaborants
Quelles que soient leurs guerres inutiles
Quels que soient les gouvernements
Puisqu’ils ne parlent pas pour nous
Qu’ils ne parlent que pour l’argent
Quel que soit le ventre arraché
De la mère qui perd son enfant
Quels que soient nos yeux fatigués
Des pluies qui virent à l’ouragan
Quels que soient les champs des possibles
Qui virent aux chants des enterrements
Quel que soit le monde qui crie
Oui de tous bords tous horizons
Quel que soit le chant des folies
Des peuples perdant la raison
Quelles que soient nos démocraties
Qui virent à la prostitution
Quels que soient les livres au bûcher
Nous en écrirons par milliers
Quelle que soit l’horreur incarnée
Des progrès de l’humanité
Quels que soient les gouvernements
Qui font nos pays illettrés
Je resterai cet humaniste
Qui croit que nous sommes tous égaux
Tous égaux devant l’injustice
Tous égaux face à nos sanglots
Je resterai de ceux qui luttent
Toujours pour cet humain qui croit
Qu’il vaut mieux tendre l’autre joue
Qu’il vaut mieux s’offrir bras ouverts
À celui qui vous met en joue
Pour vous faire fermer vos paupières
Qu’il vaut mieux donner son amour
Oui je crois que faire des prières
Qu’ils jettent leurs pierres vers les cieux
Mais qu’ils se gardent de revenir
Toujours pour abîmer les yeux
De ces gens qui feront des sourires
Quelles que soient les guerres des bons dieux
Oui quels que soient les chants du pire
Quels que soient les murs qu’on construit
Quels que soient les drapeaux des nations
Quels que soient les peuples qui prient
Pour des bons dieux ou du pognon
Quels que soient de tous les pouvoirs
Les fascismes de l’oppression
Ami, n’aie pas peur de mourir
Pour des idées pour le combat
Celui qu’on fait par les sourires
Qui disent à son frère ici-bas
Qu’il n’est rien de plus beau qu’aimer
L’autre bien plus qu’on s’aime soi
Qu’il n’est rien de plus beau qu’aimer
L’autre bien plus qu’on s’aime soi.
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