Le salut par l'insoumission.

"Le monde ne sera sauvé, s'il peut l'être, que par des insoumis. Sans eux, c'en est fait de notre civilisation, de notre culture, de ce que nous aimions et qui donnait à notre présence sur terre une justification secrète."

André Gide dans les pages de son Journal, juste avant la Seconde Guerre mondiale.


   Les indignés chers à Stéphane Hessel, ceux de la Puerta del Sol en Espagne, ceux de Syriza en Grèce, les "Insoumis" de France Insoumise sont de ceux-là, qui se lèvent contre ce qui menace la liberté, la dignité des Hommes ou l'équilibre, le salut de notre planète.

   Ils ont face à eux les tenants de l'immense braderie des idéaux humanistes, puisque pour ceux-ci, tout se subordonne aux intérêts de l'économie, de la finance et que leurs icônes se réduisent aux capitaux. Ceux qui se disent "En marche" sont en fait en chemin vers l'abîme où ils entraînent leurs électeurs, fascinés et bernés par les images, les mensonges, les illusions, les leurres de ce pouvoir de façade, puisque derrière la vitrine, louée à quelques ambitieux mercantiles, ce sont les banques et les grands lobbys qui ont fait main basse sur le pays.  Macron et ses clones ne sont que des marionnettes entre leurs mains expertes et les nervis de desseins funestes pour le peuple de France et l'harmonie du pays avec la Nature. Comment comprendre que certaines personnes respectables, soucieuses de l'Humain, comme Jean-Paul Delevoye, ancien médiateur de la République, entre autres, par exemple, se soient laissées circonvenir par de telles manigances, indignes du respect du à la Nation et au peuple ? 




   Le président se laisse aller à de douteuses boutades sur les Comoriens, montrant que s'il émane d'un gouvernement de pseudo-gauche, il rivalise aisément avec le mauvais gout et la vulgarité d'un Sarkozy.. Plus grave, cela, ajouté à sa méconnaissance crasse de la géographie de la Guyane, montre qu'il méprise les français ultra-marins, presque autant que le monde ouvrier... Contre de tels prédateurs au pouvoir, eux-mêmes manipulés par des prédateurs encore plus voraces, ne s'offre à nous que l'indignation puis l'insoumission, qu'il nous faut exprimer haut et fort, sans jamais nous désunir ni nous décourager, par la voix des urnes, mais également, bien sûr, si violence est faite au peuple et au pays par la voie totalitaire des "ordonnances", par le langage et la geste de la rue, car le peuple ne peut tolérer un tel déni ou une telle parodie de démocratie.

  Il est de notre devoir, de notre idéal, de sauver notre civilisation, notre culture, notre conception du bonheur et notre écosystème de ceux qui veulent les vendre, les pressurer pour en soutirer du pouvoir, des dividendes, des devises. Faisons en sorte de donner raison à la noble parole d'André Gide !

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